Titre : | Myopathie de Duchenne : : restauration de la dystrophine 90 jours après traitement par des oligonucléotides optimisés dans des souris mdx |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 14/12/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; histopathologie ; immunofluorescence ; injection intrapéritonéale ; oligonucléotide antisens ; souris mdx |
Texte intégral : |
La myopathie ou dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est due à des mutations dans le gène codant la dystrophine. Dans la plupart des cas, les mutations entrainent un décalage du cadre de lecture mettant fin prématurément à la traduction de la dystrophine. Une des approches thérapeutiques consiste à supprimer par saut d’exons la partie du gène portant la mutation et à rétablir ainsi le cadre de lecture. Une équipe italienne avait optimisé le mode d'administration des oligonucléotides antisens grâce à la mise au point d'un vecteur cationique appelé ZM2, qui protégerait les oligonucléotides et permettrait de réduire leur dose. Injecté par voie intrapéritonéale, ce traitement a entrainé une restauration de la dystrophine dès le 7ème jour dans des souris mdx. Dans un article publié en octobre 2012, cette même équipe a montré que la restauration de la dystrophine (jusqu’à 10%) dans les fibres musculaires pouvait perdurer au moins pendant 90 jours après ce traitement ; à la différence des muscles squelettiques de souris traitées avec des doses équivalentes d’oligonucléotides sans ZM2 dans lesquels aucune détection de dystrophine n’a été observée. |
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