Titre : | Myopathie distale de Welander : identification de la mutation fondatrice dans le gène TIA1 |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 14/05/2013 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | biopsie musculaire ; épissage ; étude de cohorte ; Finlande ; immunofluorescence ; liaison génétique ; microsatellite ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myoblaste ; myopathie distale de type Welander ; Royaume-Uni ; séquençage ; Suède |
Texte intégral : |
La myopathie distale de Welander est une maladie neuromusculaire de transmission autosomique dominante, décrite en 1951. Elle touche particulièrement les populations suédoise et finlandaise. Une mutation fondatrice à l’origine de cette maladie avait été localisée, en 1998, dans la région 2p13 sur le chromosome 2 mais le gène impliqué n'avait pas encore été identifié. Deux publications du début de l’année 2013 rapportent la mise en évidence de la mutation responsable de la myopathie distale de Welander dans le gène TIA1 (pour RNA binding protein T-cell intracellular antigen-1). Ce résultat a été obtenu à la suite d'une analyse génétique restreinte à la région 2p13 effectuée chez 43 patients atteints de la myopathie distale de Welander issus de 35 familles sans lien de parenté sur 3 générations par une équipe suédoise et chez 114 patients finlandais et suédois atteints la myopathie distale de Welander par une collaboration finlandaise, suédoise et anglaise. L'équipe suédoise a évalué l’âge de la mutation fondatrice à 1050 ans environ. Les mutations dans le gène TIA1 entrainerait une perturbation de l’épissage de l’ARN et un stress cellulaire conduisant à la myopathie distale de Welander. La protéine TIA1 est un composant clé des granules de stress, qui sont des agrégats d'ARN et de protéines qui apparaissent lorsque les cellules sont en état de stress. Leur rôle serait de protéger l'ARN messager lorsque la cellule est soumise à un stress. La protéine TIA1 est connue pour empêcher le saut de l’exon 7 dans le gène SMN2 . De fait, l'équipe suédoise a observé des niveaux élevés de SMN2 épissé (sans exon 7) dans les cellules musculaires des patients atteints de la myopathie distale de Welander. |
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