Titre : | Myopathie de Duchenne : l’approche de trans-épissage restaure la dystrophine in vitro et in vivo |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 15/10/2013 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | ARN messager ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; épissage ; in vitro ; injection intramusculaire ; oligonucléotide antisens ; souris mdx ; vecteur adénoassocié |
Texte intégral : |
Le trans-épissage s'avère être une stratégie alternative efficace pour les personnes atteintes de myopathie de Duchenne chez lesquelles le saut d’exon n’est pas une bonne indication. La myopathie de Duchenne (DMD) est liée à des mutations dans le gène codant la dystrophine. Des stratégies de réparation de l’ARN, basées sur des approches de trans-épissage, utilisent des molécules d’ARN pour interférer avec l’épissage naturel de l’ARNm, afin de réparer une séquence mutée. Dans un article publié en juillet 2013, une équipe française, soutenue par l’AFM-Téléthon, a testé une approche de trans-épissage in vitro et in vivo. Elle a co-transfecté, dans des fibroblastes murins n’exprimant pas de dystrophine, un minigène de dystrophine murine contenant la mutation mdx associés à différents types de molécules de trans-épissage transportant une séquence normale de l'ARN messager de la dystrophine. Les résultats ont mis en évidence l’efficacité du trans-épissage avec une restauration de la dystrophine. et apportent ainsi la preuve de concept de l’efficacité de cette stratégie. Cette approche a aussi permis d'obtenir des niveaux détectables de dystrophine dans 2 modèles de souris de la DMD, la souris mdx (mutation dans l’exon 23 de la dystrophine) et la souris mdx4Cv (mutation dans l’exon 53) ainsi que dans des cellules musculaires de patients atteints de DMD. |
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