Titre : | Novel truncating RAPSN mutations causing congenital myasthenic syndrome responsive to 3,4-diaminopyridine |
Revue : | Neuromuscular disorders : NMD, 14, 3 |
Auteurs : | Banwell BL ; Ohno K ; Sieb JP ; Engel AG |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2004 |
Pages : | p. 202-207 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | acétylcholinestérase ; adolescent ; aminopyridine ; anatomie humaine ; anticorps anti-récepteur nicotinique ; arbre généalogique ; biopsie musculaire ; électromyographie ; endurance musculaire ; enfant ; étude de cas ; faiblesse musculaire ; féminin ; force musculaire ; insuffisance respiratoire ; jonction neuromusculaire ; masculin ; microscopie électronique ; muscle squelettique ; mutation génétique ; photographie ; pyridostigmine ; rapsyne ; récepteur nicotinique ; sujet sain ; syndrome myasthénique congénital ; tableau clinique |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Le traitement par 3,4-diaminopyridine est efficace chez 2 patients présentant un syndrome myasthénique congénital dû à des mutations du gène de la rapsyne (04/05/2004) Les syndromes myasthéniques congénitaux (SMC) sont des maladies de la jonction neuromusculaire*. Lors de l'arrivée de l'influx nerveux à ce niveau, l'acétylcholine** est libérée par la terminaison nerveuse et va se fixer sur son récepteur situé dans la membrane musculaire, le RAch. Celui-ci s'ouvre pour laisser passer des ions à travers la membrane : c'est la première étape d'une cascade d'évènements moléculaires qui conduira à la contraction de la cellule musculaire. La rapsyne (codée par le gène RAPSN) est une protéine essentielle pour regrouper les récepteurs de l'acétylcholine dans la membrane musculaire, partie post-synaptique de la jonction neuromusculaire. L'étude porte sur deux enfants atteints de syndrome myasthénique congénital dû, non pas à des mutations dans les gènes codant le récepteur à l'acétylcholine (RAch), mais à des mutations du gène RASPN. Les chercheurs ont identifié deux mutations hétérozygotes*** récessives du gène RAPSN : la première présentée par les 2 enfants est une mutation déjà connue, la seconde mutation décale le cadre de lecture chez l'un des patients et est une mutation non-sens chez l'autre. Ces mutations conduisent dans les deux cas à la formation d'une rapsyne tronquée donc non fonctionnelle. Les deux enfants présentaient les signes classiques de syndrome myasthénique congénital. Cependant, l'un des deux avait une évolution clinique plus sévère (épisodes d'insuffisance respiratoire récurrents, rétractions et malformations crânio-faciales). Chez les deux patients, un traitement par pyridostigmine**** a été bénéfique, mais l'addition de 3,4-diaminopyridine***** a apporté une amélioration clinique significative. *La jonction neuromusculaire est la zone de communication entre le nerf qui commande et le muscle qui agit. **L'acétyl-choline est le composant chimique qui transmet l'ordre de contraction du nerf au muscle. ***Les mutations qui touchent les 2 copies du gène ne sont pas les mêmes. ****La pyridostigmine est un inhibiteur des cholinestérases, c'est-à-dire des enzymes qui détruisent l'acétylcholine restant dans la fente synaptique après avoir transmis le signal nerveux. *****La 3,4-diaminopyridine est une substance qui augmente le relargage d'acétylcholine dans les terminaisons nerveuses et qui bloque la conductance au potassium prolongeant ainsi l'effet de l'influx nerveux au niveau de la jonction neuromusculaire. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15036330 |