Titre : | Localization of 4q35.2 to the nuclear periphery : is FSHD a nuclear envelope disease ? |
Revue : | Human molecular genetics, 13, 17 |
Auteurs : | Masny PS ; Bengtsson U ; Chung SA ; Martin JH ; van Engelen B ; van der Maarel SM ; Winokur ST |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2004 |
Pages : | p. 1857-1871 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | allèle ; centromère ; chromosome 1 ; chromosome 10 ; chromosome 18 ; chromosome 4 ; chromosome 5 ; culture cellulaire ; culture tissulaire ; cycle cellulaire ; différenciation cellulaire ; dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale ; enveloppe nucléaire ; fibroblaste ; FISH ; imagerie en trois dimensions ; lamine ; logiciel ; lymphoblaste ; marqueur génétique ; microscopie photonique ; mutation génétique ; myoblaste ; myotube ; photographie ; région D4Z4 ; schéma ; télomère |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract La FSH est-elle une maladie de l'enveloppe nucléaire? (18/11/2004) La dystrophie facio-scapulo-humérale (FSH) est liée à une diminution du nombre de répétitions de la région télomérique D4Z4, localisée en 4q35.2. Les mécanismes cellulaires conduisant à la physiopathologie de la FSH sont encore inconnus. Dans une étude publiée en septembre 2004, une équipe américaine a montré que la région D4Z4 était associée étroitement à la périphérie du noyau. Cette localisation nucléaire spécifique est présente dans différents types cellulaires (myoblastes, myotubes, fibroblastes et lymphoblastes) et durant tout le cycle cellulaire. De plus, ce positionnement caractéristique est dépendant de la présence des lamines A/C, des protéines de l'enveloppe nucléaire. A l'état normal, ou délété (comme dans la FSHD), D4Z4 reste lié à l'enveloppe nucléaire, suggérant d'autres interactions protéiques et cellulaire. Tout ceci pourrait conduire à des modifications épigénétiques* de la chromatine, observées par ailleurs dans la FSH. Pour conclure, les auteurs proposent de classer la dystrophie facio-scapulo-humérale parmi les maladies de l'enveloppe nucléaire. *Les modifications épigénétiques se passent aux niveaux des gènes et se traduisent par une modulation de leur activité. Une des modifications les plus connues est la méthylation (adjonction d'un groupement méthyle). L'épigénétique peut résulter d'une localisation nucléaire spécifique de certaines régions chromosomiques. |