Titre : | Glucocorticoid treatment alleviates dystrophic myofiber pathology by activation of the calcineurin/NF-AT pathway |
Revue : | FASEB journal (The), 18, 15 |
Auteurs : | Saint-Pierre SJG ; Chakkalakal JV ; Kolodziejczyk SM ; Knudson JC ; Jasmin BJ ; Megeney LA |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2004 |
Pages : | p. 1937-9 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | calcineurine ; corticoïde ; déflazacort ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; histochimie ; marche ; muscle squelettique ; protéine JNK ; régulation génique ; utrophine |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Déflazacort et DMD : le mécanisme d'action élucidé (17/02/2005) La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie neuromusculaire grave caractérisée par la dégénérescence des muscles squelettiques. Plusieurs études ont montré que les corticoïdes amélioraient la force et la fonction musculaires des patients atteints de DMD, prolongeant la marche et limitant l'évolution de la dystrophie. Cependant, leurs mécanismes d'action étaient mal compris. Dans un papier publié en décembre 2004, une équipe canadienne a identifié, in vitro, le mécanisme par lequel le déflazacort (DFZ) ralentit la progression de la dystrophie musculaire. La JNK1 est une protéine kinase qui contribue à la progression de la DMD en inhibant le facteur de transcription NF-Atc1. Les résultats de l'équipe canadienne ont montré que le DFZ contrebalançait l'effet négatif de JNK1 mais sans agir directement sur lui. En fait, le DFZ entraîne l'activation de la calcineurine, une phosphatase qui induit la translocation de NF-Atc1 dans le noyau, activant ainsi l'expression de certains gènes musculaires et en particulier l'utrophine*. D'après les auteurs, une stratégie pharmacologique visant à inhiber la JNK1 et à activer la calcineurine, pourrait être efficace pour traiter la DMD. * L'utrophine est une protéine homologue de la dystrophine. Présente sous toute la membrane musculaire à la période embryonnaire, elle est remplacée par la dystrophine chez l'adulte et ne subsiste qu'au niveau des zones synaptiques en association avec d'autres protéines. Une des pistes thérapeutiques pour la DMD consistait à augmenter l'expression de l'utrophine pour compenser la perte de la dystrophine. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15456738 |