Titre : | The mitotic clock in skeletal muscle regeneration, disease and cell mediated gene therapy |
Revue : | Acta physiologica Scandinavica, 184, 1 |
Auteurs : | Mouly V ; Aamiri A ; Bigot A ; Cooper RN ; Di Donna S ; Furling D ; Gidaro T ; Jacquemin V ; Mamchaoui K ; Negroni E ; Perie S ; Renault V ; Silva-Barbosa SD ; Butler-Browne GS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 3-15 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | croissance musculaire ; culture cellulaire ; dystrophie musculaire ; dystrophie musculaire oculopharyngée ; humain ; IGF1 ; muscle squelettique ; myoblaste ; prolifération cellulaire ; régénération musculaire ; souris immunodéficiente ; souris scid ; télomérase ; thérapie cellulaire ; thérapie génique |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 22/08/05 - De l’importance de l’horloge régissant la division cellulaire pour la régénération musculaire et ses applications en thérapeutique. La régénération musculaire squelettique dépend du nombre de cellules satellites* disponibles et de leur capacité à proliférer. Une équipe franco-marocaine a développé plusieurs modèles permettant de mesurer ces deux paramètres. D’après les résultats publiés en mai 2005, la capacité proliférative des cellules satellites humaines est diminuée durant la croissance musculaire et se stabilise à l’âge adulte. Leur nombre de divisions est donc limité, ce qui explique partiellement les échecs répétés des essais cliniques utilisant la transplantation de myoblastes chez les enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne. En outre, la capacité proliférative des cellules satellites diminue de façon importante dans les dystrophies musculaires, limitant les possibilités de thérapie cellulaire autologue dans ces maladies. Enfin, il a été montré que le facteur de croissance IGF-1 (Insulin Growth Factor-1) n’augmente pas la capacité proliférative des cellules satellites. Au contraire, il épuiserait le stock de réserve de ces cellules. Seules les pathologies où certains muscles sont épargnés pourraient donc profiter de cette approche thérapeutique. C’est le cas de la dystrophie musculaire oculo-pharyngée pour laquelle un essai clinique utilisant des cellules satellites autologues est en cours. * Les cellules satellites sont capables, dans certaines conditions, de se multiplier et de reformer des fibres musculaires. Elles sont à la base de la régénération qui s'effectue normalement après une destruction du muscle (traumatisme, infection, ...). |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15847639&query_hl=1 |