Titre : | SINE exonic insertion in the PTPLA gene leads to multiple splicing defects and segregates with the autosomal recessive centronuclear myopathy in dogs |
Revue : | Human molecular genetics, 14, 11 |
Auteurs : | Pelé M ; Tiret L ; Kessler JL ; Blot S ; Panthier JJ |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 1417-1427 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ARN de transfert ; chien ; chien modèle ; épissage alternatif ; exon ; gène MTM1 ; génétique moléculaire ; humain ; liaison génétique ; maladie vétérinaire ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myopathie centronucléaire autosomique dominante ; myopathie centronucléaire autosomique récessive ; saut d'exon |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 25/07/2005 - Découverte de l’anomalie génétique chez le labrador retriever cmn (modèle spontané de myopathie centronucléaire autosomique récessive) Les myopathies centronucléaires appartiennent à un groupe génétiquement et cliniquement hétérogène allant de la mise en cause du pronostic vital à une faiblesse musculaire modérée. Plus de 200 mutations différentes dans le gène de la myotubularine (MTM1) sont responsables de la forme sévère liée à l’X (myopathie myotubulaire). Par contre, les formes autosomiques de cette maladie sont mal connues. Certains chiens de race labrador retriever sont atteints d’une myopathie centronucléaire spontanée et présentent des signes cliniques et histologiques semblables à la maladie humaine. Ils représentent le premier modèle de myopathie centronucléaire autosomique récessive dans le règne animal. Le gène responsable de la pathologie canine a été localisé dans la région centromérique du chromosome 2 par des chercheurs français de l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort. Dans une étude publiée en avril 2005, la même équipe (UMR 955 INRA-ENVA de Génétique Moléculaire et Cellulaire) a identifié une mutation du gène PTPLA (protein tyrosine phosphatase-like member A) chez tous les labradors atteints. Il s’agit plus précisément d’une insertion SINE (court élément répété dérivé de l’ARN de transfert). Celle-ci, en provoquant de multiples défauts d’épissage, a un effet marquant sur la maturation de l’ARN messager (ARNm) du gène PTPLA : la quantité d’ARNm normaux n’est que de 1% dans les muscles atteints. D’après les auteurs, le gène PTPLA pourrait également être impliqué dans d’autres myopathies humaines. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15829503&query_hl=4 |