Titre : | Stable transduction of myogenic cells with lentiviral vectors expressing a minidystrophin |
Revue : | Gene therapy, 12, 14 |
Auteurs : | Li S ; Kimura E ; Fall BM ; Reyes M ; Angello JC ; Welikson R ; Hauschka SD ; Chamberlain JS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 1099-1108 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | cellule souche ; culture cellulaire ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; histochimie ; in vitro ; in vivo ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myoblaste ; souris mdx ; thérapie génique ; vecteur lentiviral |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 27/09/2005 - Transduction stable de cellules myogéniques par une minidystrophine véhiculée par un lentivirus. La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est due à des mutations dans le gène de la dystrophine. Une des stratégies thérapeutiques consiste à administrer dans les cellules musculaires malades, grâce à un vecteur viral, le gène entier codant pour la dystrophine ou sa version réduite codant pour la minidystrophine. Une thérapie génique efficace devrait permettre une expression stable de la dystrophine dans les muscles squelettique et cardiaque. En mars 2005, des chercheurs américains ont publié des résultats encourageants sur les transferts de gènes étudiés ex vivo ou in vitro chez la souris mdx, animal modèle de la DMD. Des vecteurs lentiviraux exprimant une minidystrophine ont la capacité de transduire in vitro et in vivo des cellules myogéniques en cours de prolifération ou déjà différenciées des souris mdx. Un mois après administration intramusculaire de vecteurs lentiviraux (exprimant une minidystrophine) dans le quadriceps de la souris mdx, la minidystrophine était exprimée et a persisté pendant au moins six mois. L’expérience réalisée sur des cultures de myoblastes de souris mdx a aussi donné de bon résultats. Les myoblastes transfectés ont gardé les propriétés potentielles d’un développement myogénique normal. La transduction dans les myoblastes primaires et dans les cellules progénitrices adultes multipotentes (MAPC) était également possible sans présenter aucune toxicité. L’administration de myoblastes génétiquement modifiés par des vecteurs lentiviraux exprimant une minidystrophine dans les muscles de la souris mdx a donné des myofibres exprimant la dystrophine. Dans les cellules transfectées par les lentivirus, l’activité transcriptionnelle spécifique au muscle est maintenue grâce à la cassette de minidystrophine régulatrice CK6. D’après les auteurs, la thérapie génique ex vivo utilisant des vecteurs lentiviraux serait envisageable dans le traitement de la DMD. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15759015&query_hl=2 |