Titre : | Intraperitoneal administration of antisense oligodeoxynucleotide against splicing enhancer sequence induced exon skipping in dystrophin mRNA expressed in mdx skeletal muscle |
Revue : | Brain and development, 27, 7 |
Auteurs : | Takeshima Y ; Yagi M ; Wada H ; Matsuo M |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 488-493 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; épissage ; génétique moléculaire ; injection intrapéritonéale ; microscopie à fluorescence ; muscle squelettique ; mutation génétique ; oligonucléotide antisens ; saut d'exon ; séquence activatrice ; souris mdx ; thérapie génique |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 06/02/2006 - Saut d’exon : les oligonucléotides antisens phosphorothioate efficaces in vivo. La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie grave due à un déficit en dystrophine, entraînant une dégénérescence des fibres musculaires. Parmi les différentes stratégies thérapeutiques, le saut d’exon a donné des résultats prometteurs ces dernières années. En 2001, une équipe de chercheurs japonais avait restauré la production de dystrophine dans des cellules musculaires en culture provenant d’un patient DMD, en utilisant un type d’oligonucléotides antisens (ONt) particuliers : les Ont phosphorothioate spécifiques d’une séquence SES (splicing enhancer sequence) induisant le saut de l’exon 19. En 2005, ces mêmes chercheurs ont administré ces ONt (20mg/kg) chez des souris mdx par voie intra-péritonéale. Grâce à un marqueur fluorescent, les auteurs ont observé leur présence dans le noyau de cellules musculaires du fémur dès le deuxième jour après l’injection. Deux semaines après, ils étaient encore visibles. De plus, ces ONt se sont montrés efficaces in vivo, provoquant le saut de l’exon 19 dans l’ARNmessager de la dystrophine (résultats obtenus entre le 2ème et le 7ème jour après l’injection). Cette étude démontre pour la première fois que ces oligoantisens peuvent atteindre seuls (sans vecteur) le noyau des cellules musculaires et être efficaces in vivo. D’après les auteurs, leur utilisation serait envisageable dans des essais cliniques chez l’homme. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16198206&query_hl=17&itool=pubmed_docsum |