Titre : | Evasion of immune responses to introduced human acid alpha-glucosidase by Liver-Restricted expression in glycogen storage disease type II |
Revue : | Molecular therapy, 12, 5 |
Auteurs : | Franco LM ; Sun B ; Yang X ; Bird A ; Zhang H ; Schneider A ; Brown T ; Young SP ; Clay TM ; Amalfitano A ; Chen YT ; Koeberl DD |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 11/2005 |
Pages : | p. 876-884 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | anticorps ; coeur ; foie ; génétique moléculaire ; glycogène ; histochimie ; maladie de Pompe ; maltase acide ; muscle squelettique ; plasma sanguin ; souris ; thérapie génique ; vecteur adénoviral |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 14/02/2006 - Maladie de Pompe : prévention de la réponse immunitaire après thérapie génique chez la souris. La maladie de Pompe ou glycogénose de type II est due au déficit d’une enzyme appelée alpha-glucosidase acide (GAA) ou maltase acide, entraînant une accumulation pathologique de glycogène dans les tissus, surtout dans le cœur et les muscles squelettiques. La forme infantile très sévère entraîne une mort précoce due à une défaillance cardiorespiratoire. En dehors de la thérapie substitutive par enzyme recombinante, les chercheurs développent des outils de thérapie génique qu’ils testent sur des souris invalidées pour le gène GAA, lesquelles représentent de bons modèles de la maladie de Pompe. Dans une étude publiée en novembre 2005, une équipe américaine a développé des constructions virales - AAV-LSPhGAApA - ciblant spécifiquement le foie et n’exprimant le gène GAA humain que dans cet organe. Les chercheurs ont ensuite administré ces vecteurs chez des souris GAA-KO par voie intraveineuse. Le traitement a permis une restauration de l’expression et de l’activité de la protéine GAA ainsi qu’une diminution de l’accumulation du glycogène dans les muscles squelettiques et cardiaque. Ces résultats ont persisté jusqu’à 12 semaines après l’injection. En réalisant la même expérience avec des AAV exprimant le gène GAA dans tout l’organisme, le traitement était moins efficace et provoquait une réponse immunitaire importante. D’après les auteurs, l’utilisation des vecteurs AAV-LSPhGAApA représente une bonne approche thérapeutique dans la maladie de Pompe. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16005263&query_hl=2&itool=pubmed_docsum |