Titre : | A genetic model for muscle-eye-brain disease in mice lacking protein O-mannose 1,2-N-acetylglucosaminyltransferase (POMGnT1) |
Revue : | Mechanisms of development, 123, 3 |
Auteurs : | Liu J ; Ball SL ; Yang Y ; Mei P ; Zhang L ; Shi H ; Kaminski HJ ; Lemmon VP ; Hu H |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2006 |
Pages : | p. 228-240 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | alpha-dystroglycane ; ARN messager ; cervelet ; électrodiagnostic ; génétique moléculaire ; glycosylation ; histochimie ; immunohistochimie ; migration cellulaire ; mutation génétique ; neurone ; protéine POMGNT1 ; rétine ; souris ; souris modèle ; syndrome muscle-oeil-cerveau |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/06/2006 - Premier modèle animal du syndrome MEB. Le syndrome muscle-œil cerveau (MEB pour muscle-eye-brain) est une forme sévère de dystrophie musculaire congénitale (DMC) à transmission autosomique récessive. Il est causé par des mutations du gène POMGnT1, localisé en 1p34-33, codant une enzyme, la POMGnT1 (O-mannose béta-1,2-N-acétylglucosamyltransférase). Cette enzyme, tout comme la fukutine (responsable elle de la forme de DMC dite de Fukuyama), est localisée dans l’appareil de Golgi et participe à la transformation de certaines protéines de la membrane musculaire par ajout d’un sucre (phénomène de glycosylation). Dans le cas présent, il s’agit plus précisément de l’ajout d’un sucre appelé mannose (mannosylation). Cette transformation n’a pas lieu dans tous les tissus de l’organisme, mais seulement dans le tissu nerveux, l’œil et les muscles. Le déficit en POMGnT1 entraîne une hypoglycosylation de l’alpha-dystroglycane. Cliniquement, le syndrome MEB se manifeste par une dystrophie musculaire sévère, des anomalies des yeux, du cerveau (avec souvent une épilepsie associée) et un retard mental. Dans une étude publiée en mars 2006, une équipe américaine rapporte la création d’une souris génétiquement modifiée portant une mutation ciblée dans le gène POMGnT1. Cette souris mutante n’exprime plus la POMGnT1 ce qui entraîne une diminution de la glycosylation de l’alpha-dystroglycane. Cliniquement, les souris mutantes sont viables mais présentent des défauts multiples dans le développent des muscles, des yeux et du cerveau, caractéristiques similaires à la maladie humaine. Le travail de cette équipe fournit le premier modèle animal génétique du syndrome MEB. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16458488&query_hl=4&itool=pubmed_docsum |