Titre : | rAAV6-microdystrophin preserves muscle function and extends lifespan in severely dystrophic mice |
Revue : | Nature medicine, 12, 7 |
Auteurs : | Gregorevic P ; Allen JM ; Minami E ; Blankinship MJ ; Haraguchi M ; Meuse L ; Finn E ; Adams ME ; Froehner SC ; Murry CE ; Chamberlain JS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 07/2006 |
Pages : | p. 787-789 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | degré de sévérité ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; espérance de vie ; fonction musculaire ; histochimie ; muscle squelettique ; myocarde ; souris mdx ; thérapie génique ; utrophine ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 20/07/2006 - Succès d’une thérapie génique chez des souris déficitaires en dystrophine et en utrophine. La dystrophie musculaire de Duchenne(DMD) est une maladie grave due à des mutations dans le gène de la dystrophine. L’absence de cette protéine entraîne une dégénérescence des muscles squelettiques et cardiaque. Dans une étude publiée en juillet 2006, une équipe américaine coordonnée par le Dr Chamberlain, a testé l’effet d’une administration intra-vasculaire d’un AAV6 (adeno-associated virus) codant une micro-dystrophine chez des souris atteintes de dystrophie musculaire sévère. Ces souris transgéniques étaient porteuses de mutations à la fois dans le gène de la dystrophine et dans le gène de l’utrophine (double KO*). L’injection de l’AAV6-micro-dystrophine dans la veine de la queue des souris a restauré l’expression de la dystrophine dans les muscles des membres, du diaphragme et le muscle cardiaque. Un an après, l’expression de la dystrophine était encore visible dans l’organisme entier. La pathologie musculaire a été réduite, la masse musculaire du jambier antérieur augmentée de 90% et la force de ce muscle a été rétablie à 65%. Enfin, l’espérance de vie moyenne de ces souris a considérablement augmenté passant de 15 semaines à plus d’un an. Ces résultats démontrent que ce type de thérapie génique pourrait être utilisé comme traitement de la DMD. * Les chercheurs ont muté les deux gènes car il existerait chez la souris mdx déficiente en dystrophine une expression accrue compensatrice d’utrophine, qui fait que la souris mdx ne manifeste pas la sévère dystrophie observée chez l’homme |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16819550&query_hl=8&itool=pubmed_docsum |