Titre : | Clinical management of stressors perceived by patients on mechanical ventilation |
Revue : | AACN clinical issues, 14, 1 |
Auteurs : | Thomas LA |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2003 |
Pages : | p. 73-81 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | anxiété ; douleur ; dyspnée ; facteur environnemental ; infirmier ; psychologie sociale ; revue de la littérature ; stress psychologique ; trachéotomie (opération) ; trouble de la communication ; trouble psychologique ; trouble psychotique ; unité de soins intensifs ; ventilation assistée ; ventilation par trachéotomie |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Texte intégral de l'article du Bulletin Myoline, n° 88, janvier-févrir 2007, p. 2 Une revue de la littérature a fait état des facteurs de stress pour les patients qui viennent d'être trachéotomisés en USI. Des moyens pour mieux y faire face ont été proposés. Ils concernent le cadre, le malade et les soignants. Le stress correspond à un ensemble de réactions en réponse à toute situation considérée comme un danger. Qu'en est-il des facteurs de stress en milieu hospitalier ? De quelle manière les soignants peuvent-ils aider ? Des facteurs de stress multiples et variés Des facteurs de stress spécifiques aux unités de soins intensifs (USI) ont été identifiés : niveau sonore élevé des alarmes d'appareils de surveillances et des conversations, éclairage continu perturbant le cycle circadien et le sommeil, promiscuité avec des personnes inconnues, limitation du mouvement des poignets en prévention d'extubation accidentelle, séparation vis-à-vis des proches. Ils viennent s'ajouter aux difficultés de communication (incapacité pour le patient de parler et de se faire comprendre) engendrées par la ventilation mécanique elle-même. Ces dernières sont source de stress pour le patient comme pour les soignants. Les effets délétères d'un niveau sonore élevé en USI ont été particulièrement étudiés : impossibilité d'un cycle de sommeil profond, majoration du niveau de stress entraînant peur, anxiété, dépressivité et possible bascule vers une crise de type psychotique connue sous le nom de "psychose liée à l'USI". Le patient développe alors des signes de désorientation, de confusion, d'anxiété, des hallucinations et une apathie. Comment y remédier ? Peu d'études sur les modalités d'intervention sont disponibles dans la littérature. D'après une étude, 51% du niveau sonore en USI pourraient être réduits (approximativement à 79 db) à certains moments de la journée, plus particulièrement aux heures de repos. Un niveau sonore égal ou inférieur à 35 db pendant la nuit est recommandé. Il est également important d'agencer des plages de lumière tamisée pour favoriser le sommeil. Souvent, les proches ont des créneaux horaires réduits de visite. Une plus grande flexibilité de ces horaires devrait être envisagée. Au sujet du besoin du patient d'être informé et d'échanger sur son état, le recours à des supports pour écrire (papier, tableaux, etc.) ou à des réponses "oui/non" codées (clignements d'œil, gestes…) est à privilégier pour faciliter la communication. Du côté des infirmières, la frustration ressentie lors des échanges avec des personnes sans expression verbale a été décrite : difficulté à lire sur les lèvres, restriction des temps d'échange limités uniquement aux soins. Ces écueils devraient faire l'objet, pour les soignants, d'une formation spécifique tenant compte des caractéristiques socioculturelles du patient. MF, MG, CR, TNB |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=12574705&query_hl=1&itool=pubmed_DocSum |