Titre : | Genotype-phenotype study in an FSHD family with a proximal deletion encompassing p13E-11 and D4Z4 |
Revue : | Neurology, 68 |
Auteurs : | Deak KL ; Lemmers RJLF ; Stajich JM ; Klooster R ; Tawil R ; Frants RR ; Speer MC ; van der Maarel SM ; Gilbert JR |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2007 |
Pages : | p. 578-582 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | arbre généalogique ; biologie moléculaire ; chromosome 4 ; corrélation génotype-phénotype ; délétion génétique ; diagnostic ; dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale ; famille ; mutation génétique ; région D4Z4 |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/08/2007 - La piste du deuxième gène de la FSH abandonnée ? La myopathie facio-scapulo-humérale est une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes à l’âge adulte. Le plus souvent lentement évolutive, elle donne lieu à une atteinte préférentielle des muscles du visage, des fixateurs de l’omoplate et des membres inférieurs. Elle est transmise sur le mode autosomique dominant et est due, dans l’immense majorité des cas, à une diminution des répétitions (contraction) d'une séquence d'ADN appelée D4Z4 à l’extrémité du chromosome 4. L’existence d’une deuxième cause génétique de cette myopathie a été envisagée sur la base de plusieurs familles ou des cas sporadiques chez qui la contraction de D4Z4 n'avait pas été mise en évidence malgré une présentation clinique typique. Dans un article publié en février 2007, un consortium américano-néerlandais rapporte les résultats d’une étude génétique approfondie réalisée sur une de ces grandes familles non liées initialement au chromosome 4. Cette famille établie aux États-Unis avait précédemment fait l’objet d’une étude de liaison (négative pour le chromosome 4) et d’une réévaluation clinique par des experts incontestés de la FSH. L’étude moléculaire complémentaire rapportée dans cet article permet de solutionner cette énigme : elle a mis en évidence une délétion de grande taille (75 kilobases) dans la région 4qter laquelle rendait ininterprétable l’analyse de liaison avec des marqueurs de la région. La contraction des zones D4Z4 a pu ainsi être identifiée par d’autres méthodes. Ceci pourrait suggérer que la contraction de D4Z4 est bien la seule cause génétique de la myopathie FSH et que la plus grande prudence s’impose pour interpréter les résultats négatifs en biologie moléculaire. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17229919&query_hl=19&itool=pubmed_docsum |