Titre : | Mutations in amphiphysin 2 (BIN1) disrupt interaction with dynamin 2 and cause autosomal recessive centronuclear myopathy |
Revue : | Nature genetics, 39, 9 |
Auteurs : | Nicot AS ; Toussaint A ; Tosch V ; Kretz C ; Wallgren-Pettersson C ; Iwarsson E ; Kingston H ; Garnier JM ; Biancalana V ; Oldfors A ; Mandel JL ; Laporte J |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2007 |
Pages : | p. 1134-1139 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | amphiphysine 2 ; arbre généalogique ; biopsie musculaire ; dynamine 2 ; gène BIN1 ; génétique moléculaire ; identification du gène ; immunohistochimie ; membrane cellulaire ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myopathie centronucléaire autosomique récessive ; système tubulaire transverse ; transport intracellulaire |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 21/09/2007 - Myopathie congénitale centronucléaire : découverte d'un premier gène dans la forme autosomique récessive Les myopathies centronucléaires sont des myopathies congénitales, caractérisées par la position anormale des noyaux des fibres musculaires des malades au centre, alors qu’ils devraient se trouver à la périphérie de la fibre musculaire. Elles se manifestent par une faiblesse musculaire généralisée s’installant à un âge précoce et s’accompagnant de difficultés à la marche. Ces myopathies sont d'origine génétique et se transmettent selon trois modes : récessif lié au chromosome X, autosomique récessif ou autosomique dominant. Des mutations dans le gène de la myotubularine 1 (MTM1) et de la dynamine 2 (gène DNM2) sont responsables respectivement de la forme liée à l'X et de la forme autosomique dominante. Ces deux protéines jouent un rôle important dans le trafic membranaire*. Une équipe de chercheurs français de l’Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (Unité mixte de recherche CNRS/Inserm/Université Louis Pasteur - UMR7104/UMRS596) de Strasbourg- IGBMC - a identifié un gène responsable de la forme autosomique récessive des myopathies centronucléaires. En raison du faible nombre de personnes atteintes, la démarche génétique utilisée habituellement pour identifier le gène - le clonage positionnel - était difficile à mettre en œuvre. Les chercheurs ont donc recherché chez les malades atteints par la forme récessive, des mutations dans certains gènes spécifiques. Ces gènes, dits candidats, ont été choisis car ils codent des protéines ayant une fonction similaire à la myotubularine et à la dynamine 2. Les chercheurs ont ainsi identifié chez les membres de (ou dans) 3 familles atteintes de myopathie centronucléaire autosomique récessive, des mutations dans le gène BIN1 codant l'amphiphysine 2. Cette protéine participerait à l'architecture interne de la cellule ainsi qu'au trafic intracellulaire. Des analyses complémentaires ont montré que les mutations de BIN1 entraînent des anomalies dans le remodelage des membranes et qu'une des mutations répertoriées empêche la liaison entre les protéines amphiphysine 2 et dynamine 2. Ces résultats, publiés on line dans la Revue Nature Genetics en août 2007, permettent de mieux comprendre le mécanisme pathologique commun aux différentes formes de ce type de myopathies. L’identification du gène responsable d’une maladie est également la première étape à la mise en place d’éventuelles stratégies thérapeutiques. *Le trafic membranaire ou trafic intracellulaire (ou trafic des membranes intracellulaires) permet la communication et l'échange entre les différents compartiments à l'intérieur de la cellule (appareil de Golgi, réticulum endoplasmique, …). Le trafic membranaire permet également la sécrétion (exocytose) et l'internalisation (endocytose) de nutriments ainsi que la communication entre nos cellules et l'environnement, et entre les cellules, d'une manière plus fine et plus efficace. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=17676042&ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |