Titre : | Autologous transplantation of SM/C-2.6+ satellite cells transduced with micro-dystrophin CS1 cDNA by lentiviral vector into mdx mice |
Revue : | Molecular therapy, 15, 12 |
Auteurs : | Ikemoto M ; Fukada SI ; Uezumi A ; Masuda S ; Miyoshi H ; Yamamoto H ; Wada MR ; Masubuchi N ; Miyagoe-Suzuki Y ; Takeda S |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2007 |
Pages : | p. 2178-2185 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ADN complémentaire ; culture cellulaire ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; ex vivo ; immunocytochimie ; immunohistochimie ; in vitro ; mini-dystrophine ; muscle squelettique ; myoblaste ; régénération musculaire ; souris mdx ; souris modèle ; thérapie cellulaire ; thérapie génique ; vecteur lentiviral |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 24/09/2007 - Thérapie cellulaire ex vivo chez la souris mdx avec des cellules satellites transformées par lentivirus La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie génétique liée à un déficit en dystrophine, entraînant une dégénérescence des muscles squelettiques et cardiaque. Une des pistes thérapeutiques dans cette maladie est la thérapie cellulaire dont l'objectif est de remplacer les cellules musculaires en dégénérescence par des cellules musculaires nouvelles. Pour produire ces nouvelles cellules musculaires, les chercheurs utilisent différents types de cellules souches* comme les cellules précurseurs du muscle ou myoblastes. Les myoblastes sont produits à partir des cellules satellites (cellules souches du muscle). Lors de la régénération du muscle chez l'adulte, les cellules satellites sortent de leur état quiescent (au repos), s'activent et se divisent pour générer les myoblastes, qui pourront fusionner avec les fibres en régénération. Jusqu'à présent, les expériences de thérapie cellulaire effectuées avec les myoblastes ont donné des résultats mitigés. Récemment, une équipe française a réussi à isoler directement des cellules satellites de muscle, qui greffées chez la souris permettaient de régénérer le muscle endommagé. Ces cellules satellites ont une capacité d'auto-renouvellement plus élevée que les myoblastes et auraient donc un potentiel thérapeutique plus important. Dans une étude publiée en août 2008, une équipe japonaise a directement isolé des cellules satellites de muscle de souris mdx (modèle animal de la DMD). Ces cellules ont ensuite été infectées avec des vecteurs lentiviraux** contenant un gène codant une micro-dystrophine afin que ces cellules expriment une dystrophine incomplète mais fonctionnelle. Les chercheurs ont ensuite injecté ces cellules dans le jambier antérieur des souris. Quatre semaines après l'opération, les cellules greffées avaient contribué à la régénération du muscle des souris mdx et elles exprimaient la micro-dystrophine au niveau de la membrane musculaire (sa localisation habituelle dans les cellules saines). * Cellules souches : on définit une cellule souche par deux propriétés essentielles : - La capacité d’auto-renouvellement, c’est-à-dire la capacité à se multiplier à l’identique pour produire de nouvelles cellules souches. - La capacité à donner naissance à des cellules différenciées comme par exemple les globules rouges, les cellules du foie ou les cellules musculaires. ** Les lentivirus permettent une expression stable du gène thérapeutique puisqu’ils s’intègrent dans le génome de la cellule infectée. L’expression du gène thérapeutique est donc longue puisqu’il sera transmis aux cellules filles lors de la division de la cellule infectée. De plus, ils sont capables d’infecter des cellules qui ne sont pas en cours de division comme c'est le cas des cellules satellites. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=17726457&ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |