Titre : | A phase I/IItrial of MYO-029 in adult subjects with muscular dystrophy |
Revue : | Annals of neurology, 63, 5 |
Auteurs : | Wagner KR ; Fleckenstein JL ; Amato AA ; Barohn RJ ; Bushby K ; Escolar DM ; Flanigan KM ; Pestronk A ; Tawil R ; Wolfe GI ; Eagle M ; Florence JM ; King WM ; Pandya S ; Straub V ; Juneau P ; Meyers K ; Csimma C ; Araujo T ; Allen R ; Parsons SA ; Wozney JM ; Lavallie ER ; Mendell JR |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 561-571 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | biopsie musculaire ; dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophie musculaire des ceintures ; dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale ; essai clinique de phase 1/2 ; essai en double aveugle ; essai randomisé ; facteur de risque ; IRM ; maladie associée ; muscle squelettique ; myostatine ; placebo ; test musculaire |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 30/04/2008 - Premier essai clinique de phase I avec un inhibiteur de la myostatine dans plusieurs formes de dystrophie musculaire : des résultats très attendus et un peu décevants La myostatine est un inhibiteur naturel de la croissance musculaire chez l’homme. Sur la base d’études précliniques très encourageantes chez la souris mdx et de l’observation d’une mutation de la myostatine humaine conduisant à un phénotype d’hypertrophie musculaire, un essai clinique a été monté par le laboratoire Wyeth. Plus d’une centaine de volontaires sains et d’adultes souffrant de dystrophie de Becker, de myopathie des ceintures ou de myopathie FSH, ont été inclus dans une étude clinique, randomisée, en double aveugle, avec doses progressives, d’un inhibiteur de la myostatine (en l’occurrence un anticorps bloquant du nom de MYO-029) administré par voie intraveineuse pendant 6 mois avec une période observationnelle complémentaire de 3 mois. Dans un article très attendu publié en mars 2008, les investigateurs, réunissant 9 équipes américaines et 1 équipe anglaise (Newcastle), font état de résultats satisfaisants pour la tolérance du médicament (ce qui était le point principal de l’étude) mais sans qu’un effet statistiquement significatif ait pu être mesuré sur les autres paramètres (force ou masse musculaire, amélioration du processus dystrophique au niveau histologique, ou même sensation d’amélioration perçue par le patient). Le principal effet indésirable résidait dans l’hypersensibilité cutanée, celle-ci ayant conduit à interrompre la dernière cohorte qui recevait le plus fort dosage (30 mg/kg/jour). Ces résultats en demi-teinte incitent à envisager des essais à plus grande échelle (avec une meilleure puissance statistique) avec peut-être des inhibiteurs encore plus puissants de la myostatine. Le Laboratoire Wyeth a annoncé qu'il ne poursuivrait pas ses recherches cliniques sur l'anticorps monoclonal MYO-029. Cependant, lui et d'autres laboratoires développent un anticorps plus efficace, dirigé contre le récepteur musculaire de la myostatine. On compte une bonne dizaine de molécules candidates et portant sur diverses cibles. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18335515?ordinalpos=5&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |