Titre : | Exon skipping mutations in collagen VI are common and are predictive for severity and inheritance |
Revue : | Human mutation, 29, 6 |
Auteurs : | Lampe AK ; Zou Y ; Sudano D ; O'Brien KK ; Hicks D ; Laval SH ; Charlton R ; Jimenez-Mallebrera C ; Zhang RZ ; Finkel RS ; Tennekoon G ; Schreiber G ; van der Knaap MS ; Marks H ; Straub V ; Flanigan KM ; Chu ML ; Muntoni F ; Bushby KMD ; Bonnemann CG |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 06/2008 |
Pages : | p. 809-822 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | collagène VI ; corrélation génotype-phénotype ; culture cellulaire ; degré de sévérité ; dystrophie musculaire congénitale de type Ullrich ; épissage ; fibroblaste ; génétique moléculaire ; immunofluorescence ; immunohistochimie ; mécanisme d'action ; mutation génétique ; myopathie de Bethlem ; saut d'exon |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 23/05/2008 - Les formes autosomiques dominantes de myopathie d’Ullrich plus fréquentes que prévu La myopathie de Bethlem et la myopathie d’Ullrich sont deux formes cliniques différentes dues à un même déficit en collagène VI, protéine clef de l’armature fibrillaire située autour de la fibre musculaire. Les mécanismes de transmission génétique des deux affections demeurent complexes : la myopathie de Bethlem (tableau de myopathie rétractile peu évolutive) est classiquement autosomique dominante. En revanche, la dystrophie musculaire congénitale de type Ullrich peut être soit autosomique récessive soit autosomique dominante. Dans ce dernier cas, la mutation dominante, présente à l'état hétérozygote et souvent de novo (c'est-à-dire qu'elle n'est pas préexistante chez les parents), exerce un effet négatif sur l’assemblage du collagène VI, appelé "effet dominant-négatif". Dans un article publié en mars 2008, un consortium international coordonné par l’équipe de Philadelphie rapporte les résultats d’une étude moléculaire et protéique portant sur 16 patients, dont 2 avec une myopathie de Bethlem et 14 avec une DMC d'Ullrich. Les chercheurs ont mis en évidence un nombre important de mutations aboutissant au saut d’un exon dans un des trois gènes du collagène VI (COL6A1, COL6A2, COL6A3) avec pour conséquence un effet dominant-négatif. L’exon 16 était plus fréquemment en cause dans l’échantillon étudié. Cette observation a une implication importante en termes de conseil génétique pour les couples ayant déjà eu un enfant atteint de myopathie d’Ullrich. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18366090?ordinalpos=2&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |