Titre : | Evidence of a dosage effect and a physiological endplate acetylcholinesterase deficiency in the first mouse models mimicking Schwartz-Jampel syndrome neuromyotonia |
Revue : | Human molecular genetics, 17, 20 |
Auteurs : | Stum M ; Girard E ; Bangratz M ; Bernard V ; Herbin M ; Vignaud A ; Ferry A ; Davoine CS ; Echaniz-Laguna A ; Rene F ; Marcel C ; Molgo J ; Fontaine B ; Krejci E ; Nicole S |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 3166-3179 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | acétylcholinestérase ; anticorps ; biochimie ; contractilité ; culture cellulaire ; degré de sévérité ; électrodiagnostic ; électromyographie ; fatigue musculaire ; gène HSPG2 ; histochimie ; immunochimie ; jonction neuromusculaire ; muscle squelettique ; mutation génétique ; perlecan ; souris modèle ; syndrome de Schwartz-Jampel |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 17/11/2008 - Syndrome de Schwartz-Jampel : un premier modèle de souris avec neuromyotonie Le syndrome de Schwartz-Jampel (SJS) est une maladie neuromusculaire caractérisée par une neuromyotonie et une chondrodysplasie (anomalie du développement osseux ne touchant que les membres). Cette maladie génétique autosomique récessive est due à des mutations dans le gène HSPG2 du perlecan, une protéine de la membrane basale. Le perlecan est particulièrement abondant au niveau de la jonction neuromusculaire, où il permet d'ancrer l'acétylcholinestérase (AChE) à la membrane basale de la fente synaptique. Pour comprendre la cause de la neuromyotonie dans le SJS, une équipe française a développé un modèle de souris portant la mutation humaine p.1532Y, ainsi qu'un modèle murin complémentaire dans lequel l'expression du perlecan était régulable. Les deux lignées de souris ont présenté une neuromyotonie confirmée à l'EMG. Une corrélation inverse entre la sévérité de la pathologie et la sécrétion de perlecan au niveau de la membrane basale a confirmé un effet dose dépendant. De plus, pour la première fois, les chercheurs ont pu démontrer que le déficit partiel en AChE au niveau des plaques motrices est dû à l'absence de perlecan, alors que l'organisation de la jonction neuromusculaire et de la fibre musculaire est conservée. Les auteurs concluent que le déficit en AChE pourrait contribuer à la neuromyotonie en potentialisant la force musculaire mais que d'autres facteurs rentrent en jeu pour générer une activité spontanée et continue caractéristique du SJS. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18647752?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1093/hmg/ddn213 |