Résumé :
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L'administration de corticoïdes est susceptible d'entraîner à moyen terme une perte de force et une fatigabilité musculaire. Les corticoïdes, largement utilisés par les sportifs, ont un effet systémique, quel que soit le mode d'administration. Sur le muscle sain, ils entraînent une atrophie musculaire (freination de l'anabolisme et accélération du catabolisme) qui touche principalement les fibres II. Ils peuvent agir en modifiant la production d'IGF I, en stimulant la production de myostatine. Les voies de signalisation sont en partie connues (facteurs de transcription FOXO, kinase mTOR notamment). Les effets sur la performance sont discutés, probablement liés à une pharmacodépendance d'origine centrale, à ce jour sans aucun doute sous estimée. Les effets négatifs des corticoïdes sur le muscle peuvent être partiellement prévenus par l'utilisation de certaines substances (IGF I, leucine, clembuterol par exemple). Mais les mécanismes d'action et les effets réels sont encore discutés pour certaines d'entre elles.
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