Titre : | Phase II open label study of valproic acid in spinal muscular atrophy |
Revue : | PLoS ONE, 4, 5, e5268 |
Auteurs : | Swoboda KJ ; Scott CB ; Reyna SP ; Prior TW ; LaSalle B ; Sorenson SL ; Wood J ; Acsadi G ; Kissel JT ; Krosschell KJ ; D'Anjou G ; Bromberg MB ; Schroth MK ; Chan GM ; Elsheikh B ; Simard LR |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 05/2009 |
Pages : | p. 1-9 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | absorptiométrie photonique ; acide valproïque ; amyotrophie spinale ; carnitine ; composition corporelle ; densité osseuse ; échelle d'évaluation ; échelle Hammersmith ; électrodiagnostic ; essai clinique de phase 1/2 ; expression génique ; gène SMN ; sang ; unité motrice |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 24/08/2009 - Résultats mitigés pour l'acide valproïque dans l’amyotrophie spinale infantile : à propos d’une étude pilote aux États-Unis L’amyotrophie spinale infantile (ou SMA en anglais pour spinal muscular atrophy) est une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes chez l’enfant. Des anomalies dans le gène SMN1 est à l’origine de la maladie laquelle entraine une dégénérescence des motoneurones de la corne antérieure et donc des paralysies survenant dans l’enfance, ou plus tardivement selon le type de SMA (type I, II ou III). La coexistence, sur le même chromosome 5, d’une copie quasi-identique du gène SMN1, le gène SMN2, a ouvert la voie à une piste thérapeutique prometteuse. La surexpression du gène SMN2 pourrait en effet compenser le défaut de SMN1 en permettant la production de la protéine SMN. Parmi les composés capables d'entraîner la surexpression du gène SMN2, le valproate de sodium ou acide valproïque est à l'essai chez l'homme. Dans un article publié en mai 2009, un groupe de cliniciens américains rapporte les résultats d’un essai multicentrique mené en ouvert chez 42 enfants atteints d’amyotrophie spinale (2 avec un type I, 29 avec un type II, et 11 avec un type III) et déjà suivis dans le cadre d’un protocole d’histoire naturelle de la maladie. Tous ont reçu du valproate de sodium (commercialisé en France sous l’appellation de Dépakine®) par voie orale pendant un an. Le produit a été dans l’ensemble bien toléré hormis une déplétion secondaire en carnitine sérique et une prise de poids excessive pour certains. Les différents paramètres cliniques (échelle fonctionnelle modifiée de Hammersmith) et électro-physiologiques n’ont pas varié de manière très significative pendant la durée de l’étude (à l’exception de la CMAP). Les auteurs insistent sur la nécessité de prendre en compte la déplétion en carnitine pour de futurs essais cliniques cette fois-ci contrôlés. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19440247?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1371/journal.pone.0005268 |