Titre : | Combination of myostatin pathway interference and dystrophin rescue enhances tetanic and specific force in dystrophic mdx mice |
Revue : | Molecular therapy, 18, 5 |
Auteurs : | Dumonceaux J ; Marie S ; Beley C ; Trollet C ; Vignaud A ; Ferry A ; Butler Browne G ; Garcia L ; Butler-Browne GS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 881-887 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ARN interférent ; biologie moléculaire ; croissance musculaire ; diamètre des fibres musculaires ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; force musculaire ; histochimie ; immunofluorescence ; muscle squelettique ; myostatine ; perspective thérapeutique ; saut d'exon ; souris mdx ; transfert de gène ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 19/02/2010 - Myopathie de Duchenne : effet synergique de deux approches thérapeutiques chez la souris La myopathie de Duchenne (DMD) est la maladie neuromusculaire la plus fréquente chez l’enfant. Elle est due à une anomalie du gène DMD codant la dystrophine qui décale son cadre de lecture et empêche la synthèse de cette protéine. Parmi les approches thérapeutiques à l’étude, la thérapie par saut d’exons consiste à utiliser des séquences d’ADN (oligo-anti-sens) pour rétablir le cadre de lecture du gène DMD et donc la synthèse d’une dystrophine fonctionnelle. Une autre piste consiste à bloquer l'action de la myostatine, un inhibiteur de la croissance musculaire synthétisé par l'organisme, de façon à favoriser une augmentation de la masse musculaire. Dans un article publié en janvier 2010, une équipe française a montré qu’il existe un effet synergique de ces deux stratégies lorsqu’elles sont utilisées en combinaison chez la souris mdx, modèle de DMD. Trois mois après le double traitement, la force musculaire des souris avait augmenté de 35% contre seulement 16% chez les souris traitées uniquement par saut d’exon et 0% chez les souris traitées uniquement par un inhibiteur de la myostatine ou chez les souris non traitées. Bien que la validité de cette stratégie doive être maintenant vérifiée dans d’autres modèles animaux, les auteurs concluent sur l’intérêt potentiel de combiner ces deux approches dans le traitement de la DMD.(L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) Dystrophie musculaire de Duchenne : combiner l’ARNi et le saut d’exon améliore la performance musculaire chez la souris La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie neuromusculaire caractérisée par une atrophie et une faiblesse musculaires progressives dues à une dégénérescence des muscles squelettiques, lisses et cardiaques. Dans cet article, Dumonceaux et coll. présentent les résultats obtenus sur le modèle murin mdx en combinant deux approches qui étaient jusqu’alors envisagées indépendamment : l’extinction de l’expression du récepteur de la myostatine par ARN interférence, et le rétablissement de l’expression de la dystrophine par la méthode de saut d’exon. Les auteurs montrent que les souris mdx traitées ainsi améliorent nettement leurs performances musculaires en terme de force tétanique et de force spécifique, chacune des approches thérapeutiques permettant de récupérer seulement l’une ou l’autre de ces capacités musculaires.(Orphanews, 3 juin 2010) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20104211 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1038/mt.2009.322 |