Titre : | Use of corticosteroids in a population-based cohort of boys with Duchenne and Becker muscular dystrophy |
Revue : | Journal of child neurology, 25, 11 |
Auteurs : | Matthews DJ ; James KA ; Miller LA ; Pandya S ; Campbell KA ; Ciafaloni E ; Mathews KD ; Miller TM ; Cunniff C ; Meaney J ; Druschel CM ; Romitti PA ; Fox DJ |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 1319-1324 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | corticothérapie ; déflazacort ; dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; Etats-Unis ; étude de cohorte ; fauteuil roulant ; perte de la marche ; poids corporel ; trouble du comportement |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 07/05/2010 - Une étude sur l’utilisation des corticostéroïdes aux USA entre 1991 et 2005 dans les dystrophies musculaires de Duchenne et de Becker La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie d'origine génétique due à une absence de dystrophine et qui touche l'ensemble des muscles de l'organisme (muscles squelettiques, muscle cardiaque et certains muscles lisses). On la distingue d'une autre maladie des muscles, la dystrophie musculaire de Becker (DMB) due à un déficit partiel en dystrophine et qui se manifeste sous une forme moins sévère. Depuis plusieurs années, les corticostéroïdes (prednisone ou deflazacort) sont recommandés pour améliorer certaines manifestations de ces maladies (âge de perte de la marche, fonction respiratoire…). Dans un article publié en mars 2010, des chercheurs américains rapportent le résultat d’une étude sur l’utilisation des corticostéroïdes entre 1991 et 2005 dans un groupe de 351 garçons américains issus de six consultations (dans quatre régions) atteints de DMD ou de DMB. Seuls 50,9% des patients ont été traités. Il ressort de cette étude que le recours aux corticostéroïdes augmente au cours des ans (de 20% en 1991 à 44% en 2005), ce pourcentage étant apparemment très dépendant du médecin prescripteur (15% à 45% selon les centres de consultation). L’âge moyen du début du traitement était de 6,9 ans. Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont une prise de poids importante et l’apparition de changements comportementaux. Ils constituent avec l’arrêt de la marche les principales raisons d’arrêt du traitement chez ces personnes. (L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20207610 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1177/0883073810362762 |