Titre : | Reverse protein arrays as novel approach for protein quantification in muscular dystrophies |
Revue : | Neuromuscular disorders : NMD, 20, 5 |
Auteurs : | Escher C ; Lochmuller H ; Fischer D ; Frank S ; Reimann J ; Walter MC ; Ehrat M ; Ruegg MA ; Gygax D |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 05/2010 |
Pages : | p. 302-309 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | biologie moléculaire ; biopsie musculaire ; biopuce ; calpaïne 3 ; complexe dystroglycane ; culture cellulaire ; desmine ; dystrophie musculaire ; dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophie musculaire des ceintures ; dystrophine ; faiblesse musculaire ; gène DMD ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myoblaste ; myotube ; protéine de structure musculaire ; protéine membranaire ; sarcoglycane ; spectrine |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 12/05/2010 - Une nouvelle méthode de quantification des protéines dans les dystrophies musculaires Les dystrophies musculaires constituent un groupe très hétérogène de maladies se traduisant notamment par un déficit musculaire. Elles sont dues à des anomalies génétiques entrainant un déficit ou l’absence d’une protéine. Le diagnostic d’une dystrophie musculaire repose avant tout sur la mise en évidence de la perte du signal de la protéine impliquée, étudiée sur coupe musculaire. Cette dernière nécessite une biopsie parfois difficile à réaliser et la détection de la protéine s’effectue souvent par les tests classiques non quantitatifs. Dans ce contexte, quelques équipes dans le monde, essayent de développer des techniques alternatives. Dans un article publié en mars 2010, une équipe suisse montre que les puces à protéines constituent une méthode de détection quantitative efficace et économique en échantillon, pouvant être utilisée pour mesurer les variations dans l'expression de protéines entre tissus musculaires sains et malades ainsi que dans des cultures cellulaires. Les chercheurs ont testé cette technologie récente sur des échantillons de tissus musculaire de personnes saines ou atteintes de myopathie de Duchenne, de myopathie de Becker ou de myopathie des ceinture de type 2A ou 2D. Dix mg de tissus ont été suffisants pour l'analyse de toutes les protéines recherchées dans les diagnostics de ces maladies et les tests ont montré la bonne sensibilité et la reproductibilité de la méthode. Si les puces à protéines présentent un intérêt pour le diagnostic de la maladie en complément d’autres techniques de biologie moléculaire, la sensibilité, la reproductibilité et la rapidité d’exécution de cette technologie en font un outil très pertinent pour détecter et quantifier les protéines lors des essais cliniques dans la DMD et la DMB. L'expression des protéines et leur quantification dans le muscle constituent un critère important pour évaluer l’efficacité d’une thérapie lors de ces essais. (L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20304647 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1016/j.nmd.2010.02.017 |