Titre : | Lentiviral gene therapy of murine hematopoietic stem cells ameliorates the Pompe disease phenotype |
Revue : | Blood, 115, 26 |
Auteurs : | van Til NP ; Stok M ; Aerts Kaya FSF ; de Waard MC ; Farahbakhshian E ; Visser TP ; Kroos MA ; Jacobs EH ; Willart MA ; van der Wegen P ; Scholte BJ ; Lambrecht BN ; Duncker DJ ; van der Ploeg AT ; Reuser AJJ ; Verstegen MM ; Wagemaker G |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 5329-5337 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | activité enzymatique ; biologie moléculaire ; cellule souche ; culture cellulaire ; enzymothérapie ; glycogène ; immunofluorescence ; maladie de Pompe ; maltase acide ; motricité ; respiration (macroscopique) ; souris modèle ; thérapie génique ; vecteur lentiviral |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 01/07/2010 - Effet bénéfique d’une thérapie cellulaire chez la souris modèle de la maladie de Pompe La glycogénose de type II ou maladie de Pompe, se manifeste par une faiblesse musculaire et une cardiomyopathie. Elle est due à un déficit en maltase acide (GAA), responsable de la dégradation du glycogène en glucose dans les cellules. Il en résulte une accumulation excessive de glycogène dans les lysosomes des cellules de différents organes. Parallèlement à l’enzymothérapie substitutive qui constitue actuellement le principal traitement de cette pathologie, d’autres pistes thérapeutiques sont à l’étude comme la thérapie cellulaire qui consiste à greffer des cellules « reprogrammées » pour produire la GAA. Dans un article publié en avril 2010, des chercheurs hollandais ont étudié le potentiel de vecteurs lentiviraux pour faire exprimer la GAA humaine chez la souris, après transfection dans des cellules souches hématopoïétiques issues de souris modèles de la maladie de Pompe et réimplantées ensuite à d’autres souris malades. Huit mois après l’injection, environ 35 % des cellules transplantées expriment la GAA. Les souris traitées présentent dans les leukocytes, la rate et la moelle osseuse, un taux de GAA supérieur à celui de souris saines et on observe une clearance du glycogène dans le cœur, le diaphragme, la rate et le foie. Les fonctions cardiaques et respiratoires, la force musculaire et les performances motrices ont été améliorées chez les souris traitées. Le traitement n’a entrainé ni effets indésirables, ni réaction immunitaire.(L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20385789 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1182/blood-2009-11-252874 |