Titre : | Genotype-phenotype correlations in a large series of patients with muscle type CPT II deficiency |
Revue : | Neurological research, 33, 1 |
Auteurs : | Anichini A ; Fanin M ; Vianey-Saban C ; Cassandrini D ; Fiorillo C ; Angelini C |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2011 |
Pages : | p. 24-32 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | activité enzymatique ; biopsie musculaire ; carnitine palmitoyltransférase 2 ; corrélation génotype-phénotype ; créatine kinase ; critère d'inclusion ; facteur environnemental ; hétérozygote ; histopathologie ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myoglobinurie ; rhabdomyolyse ; spectrométrie de masse |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/12/2010 - Corrélations génotype/phénotype dans le déficit en carnitine-palmitoyl transférase de type 2 Le déficit en carnitine-palmitoyl transférase de type 2 (CPT2) est une maladie autosomique récessive. La forme adulte (ou musculaire) du déficit en CPT2 est marquée par des douleurs musculaires ainsi que des épisodes récurrents de rhabdomyolyse avec myoglobinurie, déclenchés le plus souvent par des exercices prolongés. Il existe plus de 70 mutations dans le gène CPT2 responsables de la maladie. En Europe, la mutation S113L est la plus courante. Pour mieux comprendre les corrélations génotype/phénotype, une équipe italienne a travaillé sur une banque de tissus musculaires qui incluent plus de 8000 biopsies de patients présentant des accès de rhabdomyolyse avec myoglobinurie. Après exclusion des cas de myoglobinurie toxique, de glycogénose de type 5, de dystrophie musculaire de Becker, 100 biopsies ont été testées pour l'activité de l'enzyme CPT. Parmi ces 100 dosages, 25 présentent un déficit dans l'activité de CPT. Les résultats publiés dans un article en aout 2010, sur ces 25 biopsies, montrent que si les caractéristiques cliniques sont plutôt homogènes, certains patients ont présenté une insuffisance rénale aigue et une faiblesse musculaire. Bien que la mutation S113L reste la plus fréquente, les auteurs observent la récurrence d'une mutation plus rare, R631C, et identifient 4 nouvelles mutations. Les mutations nulles ou homozygotes sont fréquemment associées à l'atteinte biochimique et phénotypique la plus sévère. L'existence d'hétérozygotes symptomatiques suggère la contribution de facteurs épigénétiques ou environnementaux additionnels dans l'apparition du phénotype. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20810031 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1179/016164110X12767786356390 |