Titre : | Decreased concentration of adiponectin together with a selective reduction of its high molecular weight oligomers are involved in metabolic complications of myotonic dystrophy type 1 |
Revue : | European journal of endocrinology, 165, 6 |
Auteurs : | Daniele A ; De Rosa A ; De Cristofaro M ; Monaco ML ; Masullo M ; Porcile C ; Capasso M ; Tedeschi G ; Oriani G ; Di Costanzo A |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2011 |
Pages : | p. 969-975 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | adiponectine ; dystrophie myotonique de type 1 ; ELISA ; étude de cohorte ; expression génique ; indice de masse corporelle ; maladie métabolique ; PCR ; poids moléculaire ; statistiques ; Western blot |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/02/2012 - L’adiponectine : un marqueur métabolique dans la dystrophie myotonique de type 1 ? La maladie de Steinert ou dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est la plus fréquente des maladies neuromusculaires chez l’adulte. Transmise de manière autosomique dominante, elle est due à une expansion pathologique de triplets nucléotidiques de type CTG dans le gène DMPK. Outre les muscles squelettiques et cardiaque, cette maladie systémique touche le cristallin, les phanères et les glandes endocrines. Les patients atteints de DM1 présentent très fréquemment des signes cliniques et/ou biologiques en rapport avec un syndrome métabolique (perturbations du bilan lipidique, diabète gras, résistance à l’insuline, ...). Dans un article publié en septembre 2011, des chercheurs de l’Université de Naples se sont intéressés à une hormone naturelle secrétée par le tissu adipeux et appelée adiponectine. Elle aurait des vertus anti-inflammatoire, anti-diabétique, préviendrait la survenue d’artériosclérose et pourrait être un marqueur indirect de ces facteurs de risque métabolique dans la DM1. A cet effet, les chercheurs ont procédé à des dosages sanguins de cette hormone, mais aussi de ses métabolites (apparaissant avec un haut poids moléculaire en Western-Blot), chez 21 personnes atteintes de DM1 et chez 82 sujets sains. Il apparaît clairement que l’adiponectine et ses formes oligomériques sont fortement diminuées chez les patients DM1 avec une corrélation inverse, par exemple, pour le taux sanguin de triglycérides. Ce dosage pourrait donc constituer dans cette population, un indicateur de risque utile pour le suivi et permettrait d’ouvrir des perspectives thérapeutiques (ciblées sur l’adiponectine). |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=21964963 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1530/EJE-11-0537 |
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