Titre : | Nitric oxide donor and non steroidal anti inflammatory drugs as a therapy for muscular dystrophies: Evidence from a safety study with pilot efficacy measures in adult dystrophic patients |
Revue : | Pharmacological Research, 65, 4 |
Auteurs : | D'Angelo MG ; Gandossini S ; Boneschi FM ; Sciorati C ; Bonato S ; Brighina E ; Comi GP ; Turconi AC ; Magri F ; Stefanoni G ; Brunelli S ; Bresolin N ; Cattaneo D ; Clementi E |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2012 |
Pages : | p. 472-479 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | adulte ; anti-inflammatoire non stéroïdien ; données chiffrées ; dystrophie musculaire ; effet indésirable ; étude comparative ; étude de cohorte ; humain ; ibuprofène ; interaction médicamenteuse ; NO synthase ; pharmacothérapie ; sécurité sanitaire ; tolérance aux médicaments |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 31/05/2012 - Bonne tolérance d’un traitement associant un donneur de NO à un anti-inflammatoire non stéroïdien dans les dystrophies musculaires Dans les muscles squelettiques, l’oxyde nitrique (NO) stimule la régénération musculaire en agissant sur la survie, l'activation et la différenciation des cellules satellites. Le NO augmente également la biodisponibilité des nutriments comme la production d'énergie via la glycolyse et les mitochondries. Il augmente aussi la capacité des cellules souches myogéniques à se greffer sur un muscle dystrophique, à résister dans un environnement endommagé et à se différencier en cellules myogéniques. Des études réalisées chez des souris mdx ou des souris modèles d'a-sarcoglycanopathie ont montré qu’un traitement par un donneur de NO associé à un anti-inflammatoire non stéroïdien, pendant un an, ralentissaient l'évolution de la maladie, sans effet toxique. Dans un article publié en janvier 2012, une équipe italienne a réalisé une étude pilote monocentrique, en ouvert, pour évaluer la tolérance et l’innocuité d’un traitement de 12 mois associant un vasodilatateur donneur de NO (40 mg/jour d'isosorbide dinitrate) et un anti-inflammatoire non stéroïdien (400 mg/j d'ibuprofène) dans les dystrophies musculaires progressives. Cette étude contrôlée a été menée chez 21 patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne (10 traités, 11 contrôles non traités), 16 de dystrophie musculaire de Becker (7 traités, 9 contrôles non traités) et 34 de myopathie des ceintures (18 traités, 16 contrôles non traités). Le traitement associant les 2 molécules a été bien toléré avec peu effets secondaires, modérés et transitoires (maux de tête et baisse de la pression sanguine). Le score D1 de la mesure de la fonction motrice (MFM) a significativement augmenté dans le groupe traité, alors qu’elle a diminué dans le groupe contrôle. Par contre, il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes pour la mesure globale de la MFM ou pour les deux autres dimensions. De même, l'analyse par sous groupes de maladies n'a pas montré de différence statistiquement significative. Des études complémentaires à plus grande échelle et sur une population moins hétérogène, sont néanmoins nécessaires. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=22306844 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1016/j.phrs.2012.01.006 |
Voir aussi : |