Résumé :
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Des lymphocytes T autoimmuns spécifiques du nerf ont été utilisés pour délivrer des facteurs neurotrophiques à visée thérapeutique à travers la barrière endothéliale sang-cerveau. Cette lignée de lymphocytes T autoréactifs qui reconnaissent la protéine P2 de la myéline périphérique, prélevés chez le rat Lewis, modèle animal du syndrome de Guillain-Barré, ont été transduits à l'aide d'un retrovirus recombinant contenant le gène murin codant le facteur de croissance des nerfs, ou NGF (nerve growth factor). Après injection intraveineuse, les lymphocytes T transduits se sont infiltrés dans le système nerveux périphérique du rat et y sont restés pendant au moins deux semaines. L'expression locale du NGF a été mise en évidence par immunocytochimie et par l'effet anti-inflammatoire observé sur les macrophages infiltrés.
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