Résumé :
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Le nombre d’essais cliniques réalisés en France diminue par rapport à d’autres pays, selon la cinquième édition d’une enquête des Entreprises du Médicament (Leem) sur la recherche clinique internationale. Menée tous les deux ans depuis 2002, l’enquête suit le nombre global d’essais cliniques réalisés en France. Leur organisation, leur répartition par domaines et par phases sont autant d’indicateurs de la vitalité et de la compétitivité de la recherche clinique française et de sa position au sein de la recherche clinique internationale. 40% des études internationales avec participation de l’Europe ont été proposées à la France durant la période 2008-2010 et 28% y ont été effectivement réalisées. En 2006, 70% de ces études avaient été proposées à la France et 49% y avaient été organisées. L’enquête montre que la France « parvient tout juste à maintenir sa position » en termes de patients recrutés dans les études. On retrouve des facteurs de coût, de qualité et de rapidité parmi les explications possibles. Néanmoins, il y a des facteurs propres aux patients : il est plus facile de trouver des patients « naïfs », c’est-à-dire n’ayant jamais reçu de traitement pour une pathologie, en Asie qu’en France. Pourtant, une proportion importante d’essais de phases précoces (phases 1 et 2) est réalisée en France, un fait qui peut être interprété comme une preuve de la « technicité » de l’Hexagone. En outre, la performance de la France est meilleure dans certaines aires thérapeutiques – y compris les maladies rares. L’enquête montre que la France se distingue en termes de vitesse de recrutement dans deux aires thérapeutiques : l’oncologie/onco-hématologie et les maladies rares. (Orphanews, 4 juin 2011)
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