Titre : | Deficit en CPT2 : correlation génotype/phénotype |
Revue : | Bulletin Myoline, 68 |
Type de document : | Publication AFM |
Année de publication : | 2003 |
Pages : | p.4 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | acide gras à longue chaîne ; acide palmitique ; activité enzymatique ; adulte ; corrélation génotype-phénotype ; déficit en carnitine palmitoyltransférase II ; enfant ; exon ; fibroblaste ; lymphocyte ; mutation génétique |
Résumé : |
Texte intégral de l'article : Le déficit en carnitine palmytoyltransférase II (CPT2) entraîne trois phénotypes différents : une forme sévère infantile (hépatocardiomusculaire), une forme néonatale hépatocardiomusculaire associant des malformations et une dysplasie rénale, une forme musculaire de l'adolescent ou du jeune adulte avec épisodes récurrents de myolyse déclenchés par le jeûne, l'exercice prolongé, les infections fébriles. Il a été montré que les mutations S113L sont associées à la forme adulte. Afin de comprendre les mécanismes soutenant la différence de sévérité entre les phénotypes du déficit en CPT2, une étude du taux d'activité résiduelle de la CPT2 dans les lymphocytes et/ou fibroblastes a été réalisée. Elle a inclus vingt patients atteints de déficit en CPT2. Sept d'entre eux présentaient une forme infantile (forme hépatocardiomusculaire sévère) et treize étaient atteints d'une forme débutant à l'âge adulte (forme musculaire modérée). La CPT2 est l'une des enzymes intervenant dans l'oxydation des acides gras à longue chaîne (AGLC) dans les mitochondries. L'oxydation des acides gras a été mesurée par la production d'H2O à partir des acides palmitique et myristique. L'activité de CPT2 et l'oxydation des AGCL sont plus élevées dans les fibroblastes que dans les lymphocytes. L'activité résiduelle de CPT2 et l'oxydation des AGCL sont souvent moins importantes dans les formes infantiles que dans les formes adultes. Le gène CPT2 a été analysé chez dix-neuf patients. Treize mutations différentes ont été identifiées dont cinq nouvelles. Les mutations du phénotype adulte sont constamment associées à S113L (exon 3) ou à P50H (exon 1). On pourrait donc émettre l'hypothèse que S113L et P50H auraient un effet protecteur contre la survenue d'un phénotype infantile sévère. Human Mutation, 2003, 21 : 493-501 |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
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