Titre : | VNI à domicile : facteurs de qualité de vie |
Revue : | Bulletin Myoline, 95 |
Auteurs : | Reveillere C ; Brignol TN |
Type de document : | Publication AFM |
Année de publication : | 03/2008 |
Pages : | p. 2 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | bronchopneumopathie chronique obstructive ; dyspnée ; échelle de qualité de vie ; Espagne ; essai multicentrique ; étude observationnelle ; hypoventilation ; maladie neuromusculaire ; qualité de vie ; ventilation assistée ; ventilation non invasive |
Résumé : | Texte intégral de l'article En dehors de la fréquence des hospitalisations, la dyspnée a un impact majeur sur la qualité de vie liée à la santé chez les personnes sous ventilation non invasive à domicile. Cette conclusion d'une étude multicentrique espagnole devrait permettre de mieux cibler la prise en charge. La qualité de vie (QdV) prend en considération la perception par le patient de son propre état de santé, la santé non défi nie comme absence de maladie "mais comme un état complet de bien-être physique, psychologique et social". Cependant, la QdV appliquée à la santé (Health Related Quality of Life ou QdVs) prend en compte, non pas toutes les dimensions de la QdV en général, mais celles qui peuvent être modifiées par la maladie et/ou son traitement. De nombreux facteurs, tels que la dyspnée, le syndrome obstructif, la fréquence des hospitalisations et les admissions aux urgences, ont une influence particulière sur la QdV des personnes sous ventilation non invasive (VNI) à domicile. Les résultats d'une étude observationnelle, réalisée par une équipe espagnole, montrent que l'ensemble des patients s'est bien adapté à la VNI avec pas ou peu d'effets secondaires. Il n'existe pas de corrélation significative entre la QdVs et le niveau d'éducation ou le statut professionnel. Les principaux facteurs influençant la QDVs sont la dyspnée, le syndrome obstructif et le nombre d'hospitalisations. En effet, une dyspnée avec atteinte fonctionnelle pulmonaire grave entraîne une limitation des activités physiques, ce qui pourrait expliquer son impact sur la QDVs. Mais d'autres paramètres tels que les facteurs musculaires ou cardiovasculaires peuvent aussi limiter les exercices physiques et altérer la qualité de vie des patients. Cette étude a inclus 115 patients (57 hommes ; 58 femmes ; âge moyen 62 +/- 13 ans) sous VNI, recrutés dans cinq centres (services de consultation en milieu hospitalier). Les patients devaient avoir un état clinique stable et une bonne adaptation à la VNI durant les trois mois précédant l'inclusion. La prescription de la VNI est liée à diverses causes : anomalies thoraciques (33 patients), syndrome obésité/hypoventilation (37), maladies neuromusculaires (18), séquelles de tuberculose (12), maladie pulmonaire obstructive chronique (15). La mesure de la QdVs a été réalisée par autoévaluation de l'état de santé, sous forme d'un questionnaire (Severe Respiratory Insufficiency ou SRI Questionnaire). Pour les patients ayant des problèmes de lecture, l'investigateur a lu les questions et noté les réponses. De nombreux paramètres ont été contrôlés : statut socio-démographique, antécédents médicaux (index de comorbidité de Charlson), symptomatologie au moment de la réponse au questionnaire, tests fonctionnels pulmonaires, recours à une oxygénothérapie. Soixante trois (46,1%) patients ont dû avoir recours à une oxygénothérapie, alors que 13 (11,3%) ont été sous oxygénothérapie au long cours. CR, TNB Lopez-Campos JL et coll., Respir Med, 2007, doi:10.1016/j.med.2007.11.005 |
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