Titre : | Maladie de McArdle: Exercice physique |
Revue : | Bulletin Myoline, 97 |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 07/2008 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | p. 2 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | atteinte musculaire myogène ; consommation d'oxygène ; essai clinique de phase 2 ; essai randomisé ; étude transversale ; exercice musculaire ; glucide ; maladie de McArdle ; protéine ; régime alimentaire ; rythme cardiaque ; saccharose |
Résumé : |
Texte intégral de l'article Effets du saccharose… Une première étude randomisée, en crossover, versus placebo, a été menée chez des patients atteints de la maladie de McArdle afin de déterminer si une dose plus faible de saccharose (que celle préconisée antérieurement) administrée peu de temps avant l'exercice physique avait un effet bénéfique sur la capacité à effectuer celui-ci. Six patients ont été inclus et suivis pendant 5 jours. Ils recevaient, par voie orale, soit 75g de saccharose ou un placebo 40 minutes avant l'exercice, soit 37g de saccharose ou un placebo 5 minutes avant l'exercice. Comparés au placebo, les deux traitements par saccharose ont très nettement amélioré la tolérance à l'exercice. De plus, les résultats montrent que la dose la plus faible (37g), ingérée très peu de temps (5 mn) avant l'exercice, a un effet plus marqué et prolongé sur la tolérance à l'exercice. Autres bénéfi ces de ce mode d'administration : la réduction du nombre de calories absorbées et le délai très court entre la prise de saccharose et le début de l'exercice rendant le traitement plus pratique. et des carbohydrates L'objectif de la seconde étude, randomisée, ouverte et en cross-over, était d'évaluer la capacité à l'exercice physique de patients atteints de la maladie de McArdle après un régime riche en carbohydrates ou en protéines. Sept patients ont été inclus et ont suivi, pendant les 3 jours précédant l'évaluation, un régime riche soit en carbohydrates, soit en protéines. La quantité de calories absorbée était identique pour chaque régime et était ajustée en fonction du poids, de l'âge et du sexe. Les principaux critères d'évaluation étaient la tolérance à l'exercice et la capacité de travail maximale mesurée à l'aide d'une bicyclette ergométrique. Les résultats montrent que durant l'exercice, la fréquence cardiaque est significativement plus basse et l'effort perçu significativement plus faible avec un régime riche en carbohydrates qu'avec un régime riche en protéines. La capacité oxydative musculaire maximale des patients est également augmentée de 25% avec le régime carbohydrates comparée au régime protéinique. Le régime carbohydrates n'améliore pas seulement la tolérance aux activités quotidiennes, mais vraisemblablement, peut aussi aider à prévenir les atteintes musculaires induites par l'exercice. Susanne T Andersen et coll., J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry, 5 juin 2008, on line |
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