Titre : | MNM et hypogonadisme |
Revue : | Bulletin Myoline, 97 |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 07/2008 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | p. 4 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire de Becker ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale ; dystrophie myotonique de type 1 ; étude observationnelle ; étude transversale ; force musculaire ; hypogonadisme ; maladie neuromusculaire ; masculin ; masse maigre ; myopathie métabolique héréditaire ; myosite à inclusions ; pharmacothérapie ; testostérone |
Résumé : |
Texte intégral de l'article L'hypogonadisme est fréquent chez les hommes atteints de maladies neuromusculaires (MNM). Le rôle de la testostérone dans le maintien de la masse musculaire suggère que le traitement de l'hypogonadisme devrait être envisagé. Décrit chez les patients atteints de dystrophie myotonique de Steinert (DM1), l'hypogonadisme n'avait pas été évalué dans d'autres myopathies. Une équipe canadienne a étudié(1) les taux sériques de testostérone libre et totale chez 59 hommes atteints de MNM : DM1 (12 patients), dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (11 patients), dystrophinopathies (12 patients), myopathie métabolique (7 patients) et myosite à inclusions (17 patients). Ceux-ci ont été comparés aux normes de référence standard. Trente deux patients, soit 54% des 59 patients inclus dans l'étude, présentaient des taux sériques de testostérone totale inférieurs à la normale. Chez 23 (39%) de ces 32 patients, des taux faibles de testostérone libre ont également été retrouvés. Enfin, des taux faibles de testostérone libre ont été observés chez 5 patients (8%) ayant un taux sérique normal de testostérone totale. Il n'a pas été noté de différence significative dans la prévalence de l'hypogonadisme entre les patients atteints de DM1 et ceux appartenant aux autres groupes de MNM et ce, même après avoir pris l'âge en compte. Ces résultats semblent importants pour la prise en charge des patients atteints de MNM. En effet, des études épidémiologiques montrent que des concentrations faibles de testostérone sont associées à une masse maigre réduite et à une force musculaire diminuée. Il a été, par ailleurs, démontré que l'administration de testostérone ou de molécules analogues entraîne une augmentation significative de la masse maigre et de la force musculaire chez les hommes ayant un hypogonadisme. Enfin, l'administration de testostérone semble avoir des effets bénéfiques sur la composition corporelle et la force musculaire chez les hommes atteints de MNM. (1) Talal M. Al-Harbi et coll., Journal of Clinical Neuromuscular Disease, 2008, 9 (4) : 397-401 |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
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