Titre : | Groupe de travail de l'AFM : "Ergothérapeutes" |
Revue : | Bulletin Myoline, 98 |
Auteurs : | Collectif, Auteur ; Reveillere C, Auteur ; Riou JC, Auteur |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 09/2008 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | p. 2-3 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | appareillage orthopédique ; consultation multidisciplinaire ; enfant handicapé ; ergothérapeute ; évaluation fonctionnelle ; groupe de travail AFM ; kinésithérapeute ; SESSAD (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) ; technicien d'insertion |
Résumé : | Texte intégral de l'article La première réunion du groupe de travail " Ergothérapeutes " s'est tenue le 1er février 2008. Vingt-quatre consultations pluridisciplinaires, réparties sur tout le territoire français y compris les DOM, étaient représentées. Après la présentation des modes d'intervention de l'ergothérapeute au sein de ces consultations, les échanges entre les participants ont mis en avant la grande disparité de fonctionnement des différentes consultations. Une diversité d'action dans les consultations Un des constats fait, lors de la première réunion du groupe de travail " Ergothérapeutes ", est la diversité des modes d'intervention de l'ergothérapeute au sein de la consultation pluridisciplinaire. Il peut s'agir : - d'un contact systématique avec les familles et les enfants, pendant le temps consacré aux soins (au cours de la consultation). Ce contact débouche sur un temps propre avec l'ergothérapeute si besoin (réfl exion sur les aides techniques, conseils sur les aménagements facilitant l'accessibilité à l'environnement), - d'un travail en synergie avec les kinésithérapeutes, concernant principalement les problèmes d'installation du patient, - d'une participation à la demande de l'équipe pluridisciplinaire, le patient pouvant être vu dans le cadre d'une hospitalisation de jour, - d'une évaluation des besoins fonctionnels de l'enfant : aides techniques nécessaires tant au domicile qu'à l'école, - d'une intervention lors d'une hospitalisation (de 24 heures à 3 jours) : réalisation d'évaluations environnementales fonctionnelles en collaboration avec le médecin de médecine physique et de rééducation ainsi que le kinésithérapeute, - d'une participation systématique à chaque consultation et d'un travail en lien avec les techniciens d'insertion du service régional (visites à domicile effectuées en commun), les établissements et les équipes APF, - d'un travail en liaison avec les SESSAD (services d'éducation spécialisée et de soins à domicile), intervention au niveau de la prise en charge motrice, des installations, de l'appareillage et possibles déplacements à domicile. Le service de réanimation infantile de l'hôpital Raymond Poincaré à Garches a intégré quatre ergothérapeutes, chacune d'entre elles peut être amenée à intervenir lors des consultations. Leurs interventions portent essentiellement sur l'appareillage et les conseils en aménagement. Les problèmes liés aux fauteuils roulants sont traités en liaison avec la Fondation Garches. Elles travaillent en liaison avec l'assistante sociale. Les consultants sont vus 3 à 4 fois par an, par le même interlocuteur. Vers une optimisation des pratiques La grande disparité de fonctionnement des différentes consultations amène à la nécessité de faire le point sur l'organisation du travail de l'ergothérapeute au sein des consultations pluridisciplinaires. Le rappel des objectifs de prise en charge, la mise en place de supports techniques et l'échange des pratiques apparaissent importants pour optimiser l'effi cacité de l'intervention de l'ergothérapeute. Reste également à développer l'ergothérapie à l'extérieur de l'hôpital. Au demeurant face à la multiplicité des intervenants autour d'un même patient, bien que des besoins en ergothérapie aient été mis à jour, le choix est parfois fait, dans un premier temps, de ne pas faire intervenir l'ergothérapeute, notamment s'il s'agit d'un enfant et ce, afi n de ne pas disperser la famille. De trop nombreuses interventions de prise en charge risqueraient de démobiliser ces patients, avec le risque accru d'abandonner toute prise en charge à l'adolescence. Quoiqu'il en soit, des questions sont à résoudre à savoir : quels liens établir ou renforcer avec les autres structures de prise en charge ? Quelle répartition des différents modes d'intervention des ergothérapeutes : évaluation, rééducation, orientation vers d'autres équipes (équipes médico-sociales, libéraux…) ? Par ailleurs, il semblerait intéressant de mettre en commun les différents outils d'évaluation et, à terme, d'obtenir une harmonisation de ces outils. EB, CR, JCR |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
98_myoline.pdf Adobe Acrobat PDF |