Titre : | Myosite de chevauchement |
Revue : | Fiche technique |
Auteurs : | S Marion |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 05/2010 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | 4 p |
Langues: | Français |
Mots-clés : | autoanticorps ; classification des maladies ; corticothérapie ; description de la maladie ; diagnostic ; douleur musculaire ; examen complémentaire ; insuffisance respiratoire ; myosite de chevauchement ; pneumopathie interstitielle ; prévalence ; tableau clinique ; trouble de la déglutition ; trouble moteur |
Résumé : | La myosite de chevauchement, encore souvent appelée “polymyosite”, est la plus fréquente des myopathies inflammatoires de l’adulte (68% des cas). Au tableau d’une myosite s’ajoutent l’atteinte d’un ou de plusieurs appareils autres que la musculature striée et la peau, et/ou la présence d’autoanticorps spécifiques des myosites autres que les anti-Mi-2 (anti-synthétases, anti-particule de reconnaissance du signal ou anti-SRP). La présence de signes extramusculaires ou extracutanés et celle d’auto-anticorps spécifiques s’avèrent d’ailleurs fortement corrélées, qui orientent vers l’association d’une myosite à une connectivite : sclérodermie le plus souvent, mais aussi lupus, syndrome de Goujerot-Sjogrën, polyarthrite rhumatoïde... Le retentissement d’une myosite de chevauchement est très variable d’un patient à l’autre. L’atteinte musculaire peut se compliquer de troubles de la déglutition, mais aussi respiratoires, secondaires à une pneumopathie infiltrative diffuse, à des fausses routes ou à l’atteinte des muscles respiratoires. Ces troubles aggravent le pronostic. Le traitement des myosites de chevauchement fait appel aux corticoïdes et aux immunosuppresseurs. La plupart d’entre elles sont corticosensibles. |
Voir aussi : |
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Documents numériques (1)
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